La dynamique

Nous sommes des membres de collectifs contre les projets polluants et injustes, des activistes pour la défense du vivant et la justice climatique, des paysans en lutte contre l’agro-industrie, des gilets jaunes revendiquant une démocratie directe ou bien encore des travailleurs et travailleuses victimes de risques industriels…

Nous nous sommes investi.e.s dans les journées d’actions contre la réintoxication du monde pour ralentir le redémarrage de l’économie post crise sanitaire.
Nous avons lutté et gagné contre le géant Amazon à Montbert en Loire Atlantique.
Nous avons occupé des terres contre des dynamiques de métropolisation injustes au quartier des Vaîtes à Besançon.
Nous avons rejoint les Soulèvements de la Terre et démonté les méga-bassines dans le marais poitevin contre l’accaparement de l’eau par l’agro-industrie.

Le 26 avril nous mènerons des actions offensives contre les infrastructures et projets injustes et polluants partout en France.

Du rassemblement au désarmement nous choisirons les modes d’actions les plus appropriés pour faire avancer nos luttes. Nous intensifierons la pression sur les secteurs qui semblent le plus évidemment empoisonnants et dispensables : cimenteries, usines de pesticides ou d’armement militaire et policier, industrie aéronautique ou publicitaire, construction de plates-formes commerciales, unités d’élevage industriel, infrastructures de l’industrie nucléaire…

Nous agirons de manière déterminée et avec radicalité, c’est à dire en remontant aux racines du problème : une économie capitaliste et productiviste, un système anti-démocratique, qui nous dépossèdent de nos vies.

Nous défendrons une écologie sociale et populaire, sur le terrain, en luttant contre des projets et infrastructures qui souvent touchent les plus précaires, avec les travailleurs et travailleuses.

Parmi les actions proposées, une petite dizaine seront organisées par des réseaux thématiques nationaux qui se coordonnent depuis des mois contre des dynamiques destructrices : lutte contre les fermes-usines, contre les entrepôts commerciaux et notamment Amazon, contre les extensions d’aéroport, contre la construction d’autoroutes… etc

Nos mobilisations illustreront une diversité et une complémentarité des tactiques : nos précédentes luttes, de Plogoff à Notre Dame des Landes, du Larzac aux Bassines ont montré que nous devons profiter de chaque brèche que nous offre le système pour gagner.

Pour sortir du symbolique nos luttes doivent s’inscrire sur le temps long, en combinant si besoin recours juridiques, rassemblements, manifestations, occupations, blocages et sabotages. C’est pourquoi nous rejoindrons majoritairement des collectifs déjà en lutte.

Nous nous mobiliserons suite aux présidentielles pour revendiquer que la société écologique et juste à laquelle nous aspirons ne peut être construite que par le bas, en donnant le pouvoir aux habitant.e.s.

Lors d’une période post-électorale pouvant être démobilisante, nos actions permettront d’intensifier le rapport de force instauré par les mouvements sociaux de ces dernières années.